Connais-tu le « tu qui tue » ?
Généralement on le présente comme le « tu » accusateur. Le fait de renvoyer à l’autre toute la responsabilité de ce qui se passe pour ne pas prendre la nôtre. Et ça participe souvent à « tuer » l’autre (qui se sent diminué-e, voir anéanti-e), et « tuer », petit à petit, la relation.

C’est tellement plus « facile » de réagir que de prendre responsabilité.
Reagere, en latin, c’est repousser. Quand on réagit, on repousse, on met ou on garde en dehors de soi.
Et c’est un mécanisme d’auto-défense automatique pour la plupart d’entre nous.
Mais en recevant les événements sans les accueillir vraiment, en y réagissant, on les subit, et ce n’est ni confortable, ni constructif.
En accusant les autres pour qu’ils prennent responsabilité à notre place, on ne prend pas responsabilité nous-même. C’est généralement plus confortable, sur l’instant, mais ce n’est pas aidant à plus long terme.

Ce qui aide vraiment, que ce soit dans les relations que l’on entretient, ou pour nous-même, c’est de prendre responsabilité. Prendre responsabilité pour nos actes, mais aussi sur comment nous accueillons et transformons ce qui nous arrive de l’extérieur.
Cesser de repousser pour absorber et s’ouvrir à voir ce qui nous parvient sous un angle dont on peut apprendre, qui peut nous aider, nous servir.

Et vous, êtes-vous souvent en réaction ? Accusez-vous régulièrement les autres ? Prenez-vous souvent responsabilité ?